La Parisienne (song) explained

La Parisienne
English Title:The Song of the Parisian
Prefix:Historical
Country:the
Composer:Daniel Auber
Author:Casimir Delavigne
Adopted:1830
Until:1848 (as national anthem)
Predecessor:Le Retour des Princes français à Paris
Successor:Le Chant des Girondins
Sound:La Parisienne (Lefébure-Wély arrangement published 1851).ogg
Sound Title:Instrumental rendition of

(in French pronounced as /la paʁizjɛn/; French for "The Parisian Song") is a song by Casimir Delavigne. It was composed after the July Revolution and in homage to it and served as the French national anthem during the July Monarchy (1830-1848).

It is sung to the tune of "Ein Schifflein sah Ich Fahren", a German military march, and was harmonized by Daniel Auber.[1]

Lyrics

French

1

Peuple Français, peuple de braves,La Liberté rouvre ses bras ;On nous disait : soyez esclaves !Nous avons dit : soyons soldats !Soudain Paris, dans sa mémoireA retrouvé son cri de gloire :En avant, marchonsContre les canons ;À travers le fer, le feu des bataillons,Courons à la victoire. (bis)

2

Serrez vos rangs, qu'on se soutienne !Marchons ! chaque enfant de ParisDe sa cartouche citoyenneFait une offrande à son pays ;Ô jour d'éternelle mémoire !Paris n'a plus qu'un cri de gloire :En avant, marchonsContre les canons ;À travers le fer, le feu des bataillons,Courons à la victoire. (bis)

3

La mitraille en vain nous dévore,Elle enfante des combattants ;Sous les boulets voyez écloreCes vieux généraux de vingt ans.Ô jour d'éternelle mémoire !Paris n'a plus qu'un cri de gloire :En avant, marchonsContre les canons ;À travers le fer, le feu des bataillons,Courons à la victoire. (bis)

4

Pour briser leurs masses profondes,Qui conduit nos drapeaux sanglants ?C'est la liberté des deux Mondes,[2] C'est Lafayette en cheveux blancs.Ô jour d'éternelle mémoire !Paris n'a plus qu'un cri de gloire :En avant, marchonsContre les canons ;À travers le fer, le feu des bataillons,Courons à la victoire. (bis)

5

Les trois couleurs sont revenus,Et la colonne, avec fierté,Fait briller à travers les nuesL'arc-en-ciel de sa liberté,Ô jour d'éternelle mémoire !Paris n'a plus qu'un cri de gloire :En avant, marchonsContre les canons ;À travers le fer, le feu des bataillons,Courons à la victoire. (bis)

6

Soldat du drapeau tricolore,D'Orléans ! roi qui l'a porté,Ton sang se mêlerait encoreÀ celui qu'il nous a couté.Ô jour d'éternelle mémoire !Paris n'a plus qu'un cri de gloire :En avant, marchonsContre les canons ;À travers le fer, le feu des bataillons,Courons à la victoire. (bis)

7

Tambours, du convoi de nos frères,Roulez le funèbre signal ;Et nous, de lauriers populairesChargeons leur cercueil triomphal.Ô temple de deuil et de gloire !Panthéon, reçois leur mémoire !Portons-les marchonsDécouvrons nos frontsSoyez immortels vous tous que nous pleurons,Martyrs de la victoire. (bis)

Notes

  1. Musical precision given by Robert Brécy, Florilège de la chanson révolutionnaire de 1789 au front populaire, Les Éditions Ouvrières, Paris 1990, page 37.
  2. This line refers to the role played by Gilbert du Motier de La Fayette in the American Revolutionary War and the French Revolution.

See also